social capital

Slides séminaire "Quelle amitié en réseaux ?" Institut Télécom

Un autre jour, un autre séminaire. Cette fois-ci c’est à l’Institut Télécom (Télécom & Management SudParis) d’Evry, et il s’agit d’une variation sur le thème  de l’amitié en ligne (le friending dont parle danah boyd), que j’ai déjà développé ici et ici. Enjoy !

Powerpoint de Dominique Dupagne: médecine 2.0, e-santé et réseaux sociaux

Voilà les slides de l’intervention de Dominique Dupagne (atoute.org) dans le cadre de mon séminaire EHESS Transdisciplinarité et numérique. J’en profite pour remercier Dominique pour la passion et la pertinence de son intervention laquelle a été particulièrement appréciée par l’assistance, constituée cette fois-ci surtout par des citoyens, des patients, des militants de la médecine collaborative.

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Ma présentation Simulating online presence sur Facebook

Apparemment la présentation s’est très bien passée : il y avait du monde, le public a participé et, malgré mes 3 heures de sommeil la nuit d’avant, je suis arrivé à la dernière slide. Le modèle que j’ai présenté simule la formation de réseaux de friends sur Facebook. Surtout j’ai voulu montrer comment certaines formes de mise en scène de soi et de la présence en ligne entraînent des configurations de réseau spécifiques.

Donc voilà le powerpoint de “Simulating online presence : L’apport de la modélisation multi-agent à l’étude de la formation des réseaux  sociaux en ligne”, qui est co-signé par moi-même, Antonio Casilli (EHESS) et  Paola Tubaro (University of Greenwich).

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Simulating online presence : mercredi 17 février au séminaire w2s

Mercredi 17 février 2010 à 10h, j’interviens dans le cadre du séminaire W2s Web 2 Social Sciences coordonné par Dominique Cardon. Le séminaire a lieu à la Cantine – Silicon Sentier. Ce sera pour moi l’occasion pour présenter les résultats préliminaires de la recherche commencée avec Paola Tubaro (University of Greenwich) en 2009 sur l’application des méthodes mixtes (quali et computationnelles) pour l’étude des réseaux de sociabilité en ligne. Je vous laisse lire le résumé en espérant que cela stimule votre curiosité.

Simulating online presence : l’apport de la modélisation multi-agents à l’étude de la formation des réseaux sociaux en ligne

Intervenant : Antonio A. CASILLI (Centre Edgar-Morin, EHESS)

Lieu : La Cantine – Silicon Sentier, 51 rue Montmartre, Passage des Panoramas, 12 Galerie Montmartre, 75002 Paris (view map)

Résumé : Cette présentation porte sur le rôle de la légitimation des descriptions physiques dans les interactions sociales assistées par ordinateur. Je vais présenter un modèle multi-agents construit à partir d’une observation participante menée au sein du réseau Facebook. Les résultats préliminaires montrent comment différentes configurations de trois éléments (présentation de soi, options de protection de la vie privée et pratiques de partages de contenus en ligne) affectent inégalement les modalités de légitimation réciproque des identités déclaratives et – finalement – concourent à la formation de réseaux d’amitié en ligne aux formes et aux caractéristiques multiples.

Version préprint de mon chapitre d'ouvrage sur handicap, TIC et "disability divide"

Il y a quelques mois, j’avais donné – sur invitation de Bernard Andrieu, professeur d’epistémologie du corps et bloggueur extraordinaire – un keynote speech dans le cadre du Congrès international Pratiques Sportives, Handicaps et Territoires. Vous trouvez ici la version powerpoint de ma présentation.

Là c’est la fin de l’année et on prépare les actes du colloque, qui vont paraître aux Presses Universitaires de Nancy sous le titre Vers la fin du handicap ?. Je mets en ligne la version préprint de ma contribution qui a pour titre Technologies capacitantes et «disability divide» : Enjeux des usages numériques dans les situations de handicap. Bien sûr, il y a encore plein de coquilles et les notes biblio sont un peu fantaisistes, donc, dès que le livre sera sorti, prière de citer seulement la version imprimée.

Un petit aperçu – qui résume bien le sens de ce texte :

« L’analyse doit finalement être recentrée sur les rapports de pouvoir que les usages informatiques des porteurs de handicap contribuent à reconfigurer – et des forces sociales qui s’y opposent. Les technologies numériques « capacitantes » révèlent alors leurs limites là où elles montrent leur force : elles exposent le handicap en tant que construction socio-culturelle, mais elles n’arrivent pas à déjouer les intérêts consolidés et les logiques institutionnelles qui justement maintiennent en place cette construction».

Style de citation conseillé :

Casilli, Antonio A. (2009) “Technologies capacitantes et « disability divide » : Enjeux des usages numériques dans les situations de handicap.”, Body Space Society, 02 décembre 2009 (http://www.bodyspacesociety.eu/wp-content/uploads/2009/12/CASILLIHandicap_preprint.pdf), prépublication, à paraître in: Joël Gaillard (dir.), Vers la fin du handicap ? Pratiques sportives, nouveaux enjeux, nouveaux territoires, Nancy, PUN, 2010, pp. 501-515.

Revue espagnole d'analyse des réseaux prend s'oppose au "réductionnisme relationnel"

L’essor des méthodologies et des programmes de recherche centrés sur l’analyse des réseaux sociaux entraînerait « un certain réductionnisme relationnel » qui se manifeste à travers une mise entre parenthèses de la nature substantielle des relations humaines à la faveur d’une approche « métrique » des macro-structures des réseaux. A partir de ce constat initial, le vol. 16 de la revue savante REDES Revista hispana para el análisis de redes sociales (coordonné par Claire Bidart, Johanne Charbonneau et Michel Grossetti) se donne pour but de réintroduire la question des relations dans l’étude des réseaux sociaux. (Pour les non-hispanophones : la quasi-totalité des articles qui composent le dossier central sont disponibles aussi en version française).

redes2009

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Internet use among the poor: it's not funny and it doesn't mitigate inequalities

ResearchBlogging.org
Robinson, L. (2009). A taste for the necessary. A Bourdieuian approach to digital inequality Information, Communication & Society, 12 (4), 488-507 DOI: 10.1080/13691180902857678

The “Diversity” issue of the journal Information, Communication and Society is out and it’s entirely devoted to the Communication and Information Technologies section of the American Sociological Association (CITASA). Laura Robinson’s remarkable article explores digital inequality among economically disadvantaged US youth. Her study focuses on everyday technological processes, by situating information seeking and media use within respondents’ larger social networks and access to resources. Unsurprisingly socioeconomic status does matter: it turns out rich kids use the Web for fun and recreation, poor kids are less autonomous and less playful. The empowering effect that is customarily ascribed to the Web has thus to be weighed with respect to class origin and “information habitus” – that differ from advantaged to less advantaged groups.

Common sense tends to see American teenagers as uniformly “wired”. That is because Internet penetration rate in North America is among the highest in the world (73.1% in Dec 2008 according to Internet World Stats). In reality, Robinson maintains, segments of the youth population lack high quality, high autonomy Internet access. She adopts a “holistic” (read: both qualitative and quantitative) approach to data collection in order to situate new media use within respondents’ (who are economically disadvantaged teenagers from a California high school) larger lifeworlds and examine the effects of digital inequality. (more…)

New paper shows social connectivity is not declining (not because of Internet, anyway)

ResearchBlogging.org

Hua (Helen) Wang, & Barry Wellman (2009). Social Connectivity in America. Changes in Adult Friendship Network Size from 2002 to 2007 American Behavioral Scientist

The story so far, can be summarized as follows: since the beginning of the Web, a significant amount of researches has being focusing on the inverse correlation between online connectivity and face-to-face interactions. In social sciences, this is known as “the Internet Paradox”, after the title of an influential article published by Robert Kraut (1998). In a nutshell,  Internet can be regarded as a “social technology that reduces social involvement”. Consequently user’s well-being and social ties could be negatively affected by computer-mediated communication.

This argument was so compelling – and so remenescent of the common sense claim that “since computers are around, people don’t talk anymore” – that the Internet paradox long outlived its scientific credibility. Some years later, Kraut himself made amends for it in a follow-up article, admitting that his argument had to be “rivisited”.  He went back to observe the very same families of the previous study and found the negative effect of online communication on social life had disappeared. Not only, but he even detected positive effects of using the Internet on communication, social involvement, and well-being. A hell of a retraction, if you ask me.

Now, as epistemologists know, bad theories are difficult to flush out. Especially when you have people who can exploit them to serve their political agenda – or to spin themselves a cheap media story, as recently a certain British fellow of the Royal Society of Medicine did.

Luckily for us, Canadian sociologist Barry Wellman has been fighting against this research trend since its first apperence. And luckily for us, these days he seems to be prevailing. (more…)

What the Hell am I doing here #2: au Grand Palais

Pendant une heure, je suis resté sagement assis entre le Yann Arthus-Bertrand (absent de la photo parce qu’en retard), Jean-Pierre Doussin (avec qui je discute), Robert Kandel et le journaliste Philippe Petit (lequel a évidemment appris à animer les débats dans une école de dompteurs de lions ;))

Avant le débat au Grand Palais (c) Steve Corcoran

Avant le débat au Grand Palais - Photo by Steve Corcoran

J’ai exprimé mes opinions d’une manière calme et claire. J’ai déclaré mon soutien inconditionnel au Réseau des Pirates pour l’abolition de la loi Hadopi. Je me suis marré parce les écolos me font cet effet-là. A la fin du débat, une nana est venue me dire qu’Internet c’est bien beau mais il faut faire attention à l’environnement parce que “chaque recherche sur Google consomme la même quantité d’énergie que quand on fait chauffer une tasse de thé”. C’est quand même mieux de MSN, où chaque recherche prend l’équivalent du temps de cuisson du gigot d’agneau…