Monthly Archives: June 2019

[Vidéo] Ailleurs en vidéo

(27 juin 2019) “Numérique et société”, colloque Agreenium, CNAM, Paris.
(25 juin 2019) “IA et micro-travail en France : résultats du projet DiPLab” (avec Paola Tubaro), Fondation Gabriel Péri, Paris.
(3 juin 2019) Présentation du livre “En attendant les robots” à l’Université Populaire d’Arcueil.
(8 février 2019) “Fake news et digital labor” (avec Francesca Musiani), colloque Post-vérité et infox : où allons-nous ?, Cité des sciences et de l’industrie, Paris.
(17 janvier 2019) IA et l’humanité qui vient (Rencontres philosophiques de Monaco), Monte Carlo.
(31 ottobre 2017) “Lavoro e capitalismo delle piattaforme”, ESC Atelier, Roma.

[Podcast] Interview Désautels le dimanche (Radio Canada, 16 juin 2019)

(L’interview démarre à 40’55”)
Page couverture du livre « En attendant les robots » d' Antonio A. Casilli (à droite)
Page couverture du livre « En attendant les robots » d’ Antonio A. Casilli
Photo : Courtoisie Éditions du Seuil // Antonio A. Casilli

L’intelligence artificielle ne fera pas disparaître le travail des humains, selon le sociologue Antonio Casilli dans un récent ouvrage intitulé En attendant les robots – Enquête sur le travail du clic, paru aux Éditions du Seuil. Ce sont même les humains qui volent le travail des robots puisque chacun de nous est largement mis à contribution pour produire des contenus, notamment par l’entremise des médias sociaux, nourris par leurs utilisateurs.

La main-d’œuvre devient ainsi le « doigt-d’œuvre », en référence aux clics nombreux générés par l’utilisation de l’ordinateur. Ce travail de tout un chacun a par ailleurs une valeur économique considérable qui n’est pas encore prise en compte, selon ce qu’explique l’auteur au micro de Michel Désautels.

En complément

[Compte Rendu + Podcast + Vidéo] Colloque INDL “Les plateformes de micro-travail” (Paris, 13-14 juin 2019)

A l’occasion de la restitution des résultats de notre projet DiPLab sur “Le Micro-travail en France” et dans le cadre de l’activité du réseau INDL (International Network on Digital Labor), émanation du ENDL (European Network on Digital Labour), j’ai eu le plaisir d’organiser et d’animer le colloque “Les plateformes de micro-travail : enjeu pour l’intelligence artificielle, enjeu pour l’emploi ?”. L’évènement, organisé en collaboration avec le think tank gouvernemental France Stratégie et la MSH Paris Saclay, a eu lieu le 13 et 14 juin 2019 à Paris. Le colloque a accueilli environ 300 participants : universitaires, travailleurs, étudiants, syndicalistes, représentants d’institutions, journalistes, citoyens.

Chercheur•ses et étudiant•es du réseau INDL (Paris, 14 juin 2019).

La première journée a été l’occasion d’entendre des témoignages de micro-travailleurs et d’entreprises / plateformes qui les recrutent, de présenter les résultats des enquêtes nationales et internationales sur ces formes émergentes d’emploi.

Intervention de l’économiste Mariya Aleksynska lors de la première journée du colloque (Auditorium France Stratégie, Paris, 13 juin 2019)
Ouverture du colloque doctoral lors de la deuxième journée (France Stratégie, Paris, 14 juin 2019)

La seconde journée a été consacrée à un débat avec des experts académiques, français et étrangers, ainsi qu’à un colloque doctoral, où des étudiants ont présenté leurs recherches de pointe dans le domaine de l’économie des plateformes numériques.

L’argumentaire

Après Uber, Deliveroo et autres services à la demande, le micro-travail est une nouvelle facette du travail intermédié par les plateformes numériques. Des services sur Internet ou sur mobile proposent à des foules d’individus de réaliser, pour le compte de commanditaires, des petites tâches standardisées et répétitives, en contrepartie d’une rémunération allant de quelques centimes à quelques euros par tâche. Celles-ci nécessitent en général de faibles qualifications : prendre une photo dans un magasin, reconnaître et classer des images, transcrire des bouts de texte, mettre en forme un fichier électronique… Malgré leur simplicité apparente, ces micro-tâches réalisées par des millions de personnes dans le monde, servent notamment à créer les bases de données nécessaires au calibrage et à l’« entraînement » d’algorithmes et d’intelligences artificielles.

Au niveau international Amazon Mechanical Turk est la plus connue des plateformes de micro-travail. En France et dans les pays francophones d’Afrique, d’autres plateformes attirent un nombre croissant de travailleuses et travailleurs, pour compléter leur revenu primaire, voire pour y suppléer. Quelle est l’ampleur du phénomène ? Comment reconnaître, organiser et réguler cette nouvelle forme de travail ? Comment, finalement, s’articule-t-elle avec les formes traditionnelles de l’emploi ?

Le programme
Programme-Microwork-conference

Les podcasts
Podcast introduction et première séance de la première journée (Eng/Fr).
Intervenants : Gilles de Margerie (France Stratégie), André Torre (MSH Paris Saclay), Vili Lehdonvirta (Oxford Internet Institute), Florian Alexander Schmidt (University of Applied Sciences HTW Dresden), Antonio Casilli (Telecom Paris).
Podcast deuxième séance de la première journée (Eng/Fr).
Intervenant•es : Paola Tubaro (CNRS), Clément Le Ludec (MSH Paris Saclay), Marion Coville (IAE de Poitiers), Louis-Charles Viossat (IGAS), Anoush Margaryan (Copenhagen Business School), Antoine Naboulet (France Stratégie).
Podcast troisième séance de la première journée (Fr).
Intervenant•es :
Amélie, Ferdinand, Julie (micro-travailleurs), Daniel Benoilid (Foulefactory), Maël Primet (Snips), Odile Chagny (Sharers & Workers).
Podcast quatrième séance de la première journée (Eng/Fr).
Intervenant•es : Mariya Aleksynska (Institute of Labor Economics), Marguerita Lane (OECD), Thiebaut Weber (CES), Patricia Vendramin (UCLouvain), Gilles Babinet (CNNum), Cécile Jolly (France Stratégie).
Les vidéos
Entretien avec Antonio Casilli (Telecom Paris).
Entretien avec Paola Tubaro (CNRS)
Entretien avec Mariya Aleksynska (IZA)
Dans les médias
Les travailleurs du clic, petites mains invisibles de l’économie numérique

AFP/L’Express, 21 juin 2019

Les chercheurs français de Diplab ont étudié la plateforme française Foule Factory: 56% des “fouleurs” sont des femmes, qui cumulent emploi à temps partiel, travail domestique et micro-travail. “On glisse vers une triple journée de travail“, constate Marion Coville, de l’Université de Nantes, qui a collaboré à Diplab…

[Podcast] Entrevista a Digi Labor (Brasil, juinho 2019)

https://gallery.mailchimp.com/1c19e1b5818b1728246078497/files/60216efd-ba0d-4bca-8825-bbc198e46ab2/casilli5.mp3 #16   Entrevista com Antonio Casilli | Futuro do Trabalho no IPEA | Data Selves | Cinema e Trabalho (e mais…)
  “A UBERIZAÇÃO É SÓ UM DOS ASPECTOS DO TRABALHO DE PLATAFORMA”   Entrevista com Antonio Casilli sobre microtrabalho, plataformização e alternativas ao cenário do trabalho digital
    Antonio Casilli, professor da ParisTech, lançou em 2019 o livro En Attendant Les Robots: enquete sur le travail du clic, sobre o qual comentamos aqui e aqui e pode ser lido parcialmente em espanhol aqui. Em entrevista à DigiLabour, Casilli comenta sua nova pesquisa sobre microtrabalho na França, já com alguns resultados publicados. O autor prefere falar em “plataformização” em vez de “uberização” do trabalho, por envolver diferentes maneiras de extração do valor a partir das distintas plataformas de trabalho digital (este argumento também pode ser conferido aqui). Além disso, Casilli comenta alternativas ao cenário do trabalho digital. Confira os áudios abaixo:
1) Plataformização do Trabalho;
2) Microtrabalho na França;
3) Alternativas ao cenário atual do trabalho digital;
4) Responsabilidades do pesquisador em relação ao trabalho digital;
5) Valor de qualificação, valor de monetização e valor de automação.