digital humanities

[Podcast] Antonio Casilli sur France Culture : Profil public / Profil privé (27 nov. 2013)

Le sociologue Antonio Casilli était l’invité de Marie Richeux pour l’émission Pas la peine de crier (France Culture).

“Public” (3/5): Profil public / Profil privé

Troisième moment de cette semaine entièrement consacrée à lidée de “public” sous toutes ses formes. Avec Antonio Casilli, nous réfléchissons aujourd’hui à la publicité du privé, et à l’usage qui en est fait sur quelques réseaux sociaux. 

 

Antonio Casilli © rf

Aujourd’hui, appliquons-nous à marcher sur la frontière public/privé dont les enjeux se modifient, se déplacent et se redistribuent à l’intérieur des réseaux sociaux numériques, ou par l’usage de plus en plus répandu de ceux-ci. Si l’on considère que les relations numériques ne remplacent pas les autres relations, qu’elles s’ajoutent à elles pour constituer le réel, on peut cependant les analyser en cherchant à comprendre leur spécificité. L’apparition d’ordinateurs personnels, de petite taille, fait entrer la technologie dans l’espace privé du logement, de la chambre. Qu’injectons-nous dans l’ordinateur et dans ses dérivés de ce que nous pouvons appeler « vie privée », terme qui est évidemment à discuter… Dans la mesure où une information échangée sur le web peut avoir une valeur tour à tour confidentielle et collective, et que cette qualification est un curseur que l’utilisateur ne maîtrise pas toujours, qu’est-ce qui se joue exactement pour les individus et les communautés qu’ils composent ?
Antonio A. Casilli est maître de conférences en Digital Humanities à Telecom ParisTech et chercheur en sociologie au Centre Edgar-Morin (EHESS, Paris). Il est l’auteur notamment de Les liaisons numériques (Ed. du Seuil, 2010).

 

Antonio Casilli "Le Web social, outil d'interculturalité" (Corriere della Sera, Italie, 17 février 2013)

Dans La Lettura, supplément culturel du quotidien italien Il Corriere della Sera du 17 févr. 2013, la journaliste Serena Danna donne la parole à Antonio A. Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil). L’occasion pour parler de Web et d’interculturalité est fournie par l’intervention du sociologue lors du colloque Il Corpo e la Rete (Fondation Intercultura, Florence, Italie, 28 févr. -02 mars 2013).

» Il Web sociale, ponte tra culture – Corriere della Sera.

http://www.casilli.fr/wp-content/uploads/2013/02/AntonioCasilliCorriere.jpg 

“I social network hanno un ruolo fondamentale in ciascuna delle fasi. «Nei momenti di emergenza o di spaesamento — spiega Antonio Casilli, docente di Digital humanities al Telecom ParisTech — i migranti hanno un maggiore bisogno di risorse relazionali e il web 2.0 rappresenta un bacino unico di capitale sociale». A volte basta una chat con l’amico lontano per superare il momento di difficoltà e uno sguardo alla timeline di Twitter per ritrovare l’entusiasmo della scoperta.

La Nanyang Technological University di Singapore ha monitorato gli status di Facebook (102 in tutto) di un diciassettenne malesiano arrivato negli Stati Uniti per un programma di studio di sei mesi con lo scopo di valutare il suo livello di integrazione. Azioni ed emozioni online dello studente corrispondevano agli stadi dell’adattamento: dall’entusiasmo per la «nuova vita» (rappresentato da continui status e foto divertenti) al timore della mancata integrazione (dimostrata dalla ricerca di contatto con i vecchi amici) fino alla tristezza per la fine dell’esperienza (a cui è corrisposto un minor numero di aggiornamenti). «Gli scambi online — continua Casilli — servono ai migranti per trovare il giusto equilibrio tra il bonding, la coesione sociale tra i simili, e il bridging, ovvero la costruzione di ponti con i diversi». (…)

Per Casilli è una questione di metodologia: «Chi utilizza l’analisi semantica e dunque si concentra solo sul contenuto degli scambi perde di vista l’importanza delle strutture sociali: quando guardo una timeline di Twitter o una bacheca di Facebook penso solo ai network di relazioni che rappresentano». La vastità delle reti presenti nel web sociale — «i parenti dei conoscenti degli amici» — impone dunque necessariamente l’incontro con l’altro.”

Nouveau poste : maître de conférences à TELECOM ParisTech !

English summary here

Chères toutes, chers tous,
La rentrée 2011 est porteuse d’une excellente nouvelle : à compter du 1er septembre, je rejoins le département SES de Télécom ParisTech en qualité de maître de conférences en Digital Humanities ! #yeah

C’est un peu un scoop, même si cet été la nouvelle avait circulé de manière oblique sur Internet à l’occasion de la parution de notre étude sur les émeutes britanniques (par ex. ici, ici ou ici). Pour ceux qui ont suivi mes recherches des dernières années, mon rapprochement aux humanités numériques n’est pas une surprise. J’ai été l’un des signataires du manifeste ThatCamp 2010 et j’ai aussi participé aux travaux du séminaire EHESS Digital Humanities, les transformations numériques du rapport aux savoirs de Pierre Mounier et Marin Dacos. Je ne cesse pas pourtant d’être un sociologue : après tout, les DH sont une big tent : une discipline fédératrice, un domaine de recherche à multiples entrées qui convoque surtout une approche innovante des SHS réconciliant la recherche et la demande sociale.

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Ecouter l'intervention d'Antonio Casilli au séminaire EHESS Digital Humanities (20 oct. 2010)

L’Internet Archive héberge désormais l’intervention d’Antonio A. Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil, 2010), dans le séminaire Digital Humanities, les transformations numériques du rapport aux savoirs (20 octobre 2010). Le sociologue, chercheur au Centre Edgar Morin de l’EHESS, présente ses travaux, ses méthodologies, ses objets.

Pour lire et signer le Manifeste des Digital Humanities.

http://www.archive.org/details/LesLiaisonsNumeriques

Les liaisons numeriques : Antonio Casilli : Free Download & Streaming : Internet Archive

[audio:http://www.archive.org/download/LesLiaisonsNumeriques/DH-cassili.mp3 |titles=Les liaisons numériques – Séminaire EHESS Digital Humanities  |artists=Antonio A. Casilli]

Antonio Casilli au séminaire EHESS Digital Humanities (20 oct. 2010, 14h)

La première séance de l’année  du séminaire Digital Humanities, les transformations numériques du rapport aux savoirs aura lieu le mercredi 20 octobre 2010 de 14h à 16h au 96 bd Raspail, Paris 6e, en salle informatique. L’intervenant pour cette séance est Antonio Casilli, auteur de  Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Seuil, 2010). Le sociologue, chercheur au Centre Edgar Morin de l’EHESS, parlera de la manière dont il circonscrit des objets sociologiques, comme des relations sociales, articulant numérique et non-numérique et des questions méthodologiques que cela pose.

Le  séminaire Digital Humanities de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales à Paris se penche sur l’émergence du nouveau domaine de recherche à l’intersection des sciences humaines et sociales et des computer sciences. Ce terme désigne tout à la fois un ensemble de pratiques de recherche mobilisant de manière structurelle des moyens informatiques, des modèles épistémologiques relevant du concept de « e-sciences », mais aussi des modes de diffusion des résultats de la recherche qui mobilisent les nouveaux moyens de communication en réseau.

La participation au séminaire est ouverte, mais sur inscription. Pour d’évidentes questions de gestion de places, il est nécessaire d’annoncer sa présence en écrivant à pierre.mounier@revues.org ou marin.dacos@revues.org.

Pour lire et signer le Manifeste des Digital Humanities.

Hitler, Claude Lévi-Strauss, and the fading legitimacy of academic institutions

By Antonio A. Casilli (Centre Edgar-Morin, EHESS) [1]

Another day, another Hitler parody video. This one (courtesy of http://criticalcommons.org) is a rant about the rise of digital scholarship –  a subjet I cherish and occasionally deal with in my seminar. The German dictator, now reborn as a grotesque Internet meme, highlights the existing cultural divide between the up-and-coming Internet-savvy “junior” scholars and the ageing generation of paper-intensive, book-prone professors and researchers. Bitterly, he claims academic teaching is “a dying profession” (why he’s not the only one: check here and here).

“We were great once”, cries Hitler, voicing the disappointment of old time academics. “A proud institution. We controlled knowledge: we told everyone what and how to think. Now (…) we spend our time propping up our fading legitimacy”.

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Colloque sur l'histoire à l'heure du numérique (Luxembourg)

Comment faire de l’histoire à l’heure du numérique ? Quels sont les nouveaux outils que l’historien a à sa disposition ? Le colloque L’histoire contemporaine à l’ère digitale vient de s’achever à l’Université du Luxembourg (Sanem / Luxembourg-Ville) – une plongée de 3 jours dans les digital humanities, une discipline très prometteuse.

Vous en trouvez un compte rendu à cette adresse. Bonne lecture.

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