marxisme

[Podcast] Discorde et réveil du politique en ligne (France Culture Plus, 27 mai 2013)

Podcast de l’émission #Politique : Citoyens connectés, de France Culture Plus, webmédia étudiant de France Culture. Le journaliste Christophe Payet se penche sur les modalités d’expression de la discorde sur Internet : du tweet-clash aux commentaires venimeux des blogs, aux jeux vidéos, aux trolls. Avec le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil).

» Tweet-clash et bagarre 2.0 : un réveil du politique ? | France Culture Plus.

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Il est facile de penser qu’Internet a appauvri le débat politique. Que le web a consacré la petite phrase assassine. Que les commentaires en ligne sont violents gratuitement. Que le débat s’est muté en tweet-clash, en bagarre 2.0. Mais le web n’aurait-il pas tout simplement réveillé une discorde que notre démocratie refusait de regarder en face ? 

[Podcast] Antonio Casilli sur Guy Debord (France Culture, La Grande Table, 21 mars 2013)

Podcast de l’émission La Grande Table, le magazine culturel du midi sur France Culture. Pour parler de l’héritage de Guy Debord à l’occasion de l’exposition rétrospective que lui consacre la Bibliothèque Nationale de France, Caroline Broué accueille la journaliste Raphaëlle Rérolle, l’écrivain Marin de Viry et le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil). Emission en partenariat avec le supplément “Culture et Idées” de Le Monde et en direct du Salon du Livre 2013.

» A chacun son Debord ? (en direct du Salon du Livre ) – 28 minutes

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[Podcast] Vers la dictature du trollétariat ? (France Culture Plus, 25 févr. 2013)

Podcast de l’émission #Politique – Citoyens connectés, de France Culture Plus, webmédia étudiant de France Culture. Le journaliste Christophe Payet revient sur la figure du troll et sur l’hypothèse inquiétante de la “dictature du trollétariat” en discutant les thèses du sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil).

» Le Troll est-il un chien de garde de la démocratie ? | France Culture Plus.

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Le Troll est-il un chien de garde de la démocratie ? Cet être vil des bas fonds d’internet. Ce provocateur intempestif qui inonde les discussions sur internet pour les détourner en polémique. Le Troll, explicitement bête et méchant, serait en voie de réhabilitation… Depuis quelque temps circule une idée étrange : et si le Troll était le gardien d’un Internet comme espace public ouvert.  Celui qui nous prévient de l’endogamie et du conformisme.  Exploration d’une hypothèse en clics, en sons et en méchanceté.

[Podcast] Digital labor : Internet et exploitation (France Culture, Place de la Toile, 08 déc. 2012)

Podcast de l’émission Place de la Toile, le magazine des cultures numériques de France Culture. Cette fois-ci, le journaliste Xavier de la Porte accueille l’économiste et théoricien du “capitalisme cognitif” Yann Moulier-Boutang et le sociologue Antonio Casilli, auteur de Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? (Ed. du Seuil) pour parler du dernier ouvrage dirigé par Trebor Scholz.

»Digital labor : portrait de l’internaute en travailleur exploité – 08.12.2012 – 45 minutes.

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(…) en parlant de « digital labor » on parle d’une notion qui n’a pas encore d’équivalent en français, et qui commence à peine d’ailleurs à s’imposer dans le champ des études sur le numérique. Et parce que le point de départ de cette émission est un ouvrage, Digital Labor The Internet as playground and factory (“Digital labor : Internet comme aire de jeu et usine”), qui consiste en un recueil d’articles dirigé par Trebor Scholz (qui enseigne la culture et les médias à la New School). De quoi s’agit-il ? Il s’agit de constater l’apparition sur les réseaux d’activités qui, en tant qu’elles produisent de la valeur, peuvent s’assimiler à du travail (comme faire des recherches sur Google ou poster un lien sur Facebook). En gros, mais nous allons le préciser, ce serait ça le « digital labor ». Mais à partir de ce constat, bien des questions se posent : de quelle nature est la valeur de ce travail ? Et peut-on parler d’exploitation, puisque nous ne sommes pas rémunérés pour ce travail ? Est-ce que nos vieux cadres d’analyse, à commencer par l’analyse marxiste, nous permettent de penser ce qui se joue là voire, de nous fournir des armes politiques pour lutter ?