Monthly Archives: November 2009

CfP: ICTs-and-Society. A new Transdiscipline?

Special Issue of TripleC – Cognition, Communication, Co-operation: Open Access Journal for a Global Sustainable Information Society:
ICTs-and-Society. A new Transdiscipline?

Guest Editors: Celina Raffl and Joseph Brenner
For inquiries about potential papers please contact Celina Raffl (celina.raffl@sbg.ac.at).

Deadline for full paper submission:
February 28th, 2010.

Information and Communication Technologies (ICTs) have changed our lives significantly over the last few decades, and they will continue to do so. ICTs influence the way we live, work, and organize. These changes we are facing as societies (and as individuals) bear positive and negative side effects that concern academia as well, since science and research serve a function in and for society.

What kind of academic field do we need to meet the challenges of the information age?

Many different research approaches have emerged over the last decades that aim at explaining, shaping, and forecasting social change related to an increasing penetration, miniaturization, and convergence of ICTs.

tripleC suggests the designation of this research area as ICTs-and-Society to indicate its broad perspective. The term ICTs itself is broad enough to capture Internet, Web, Web 2.0, Social Media, Social Networks, new mobile technologies, ambient technologies, etc. Society too, can refer to society at large, or to certain aspects, of society, such as economy, ecology, politics, culture, etc., and includes both individuals and organizations.

However this research area is defined, and from which disciplinary background it is viewed, there are several shared problems, since ICTs-and-Society is not (yet?) an established discipline. “Disciplines share central themes, shared terminology with (assumed) common definitions, a canon of literature considered essential. There are agreed-on methodologies, theoretical structures, and evaluative criteria to assess research […]” (Baym 2005, 230). Internet or ICT-research therefore is more like an organization with a core problem. For Shrum (2005, 274) it is an “indiscipline” where “[e]veryone is welcome, no matter what your perspective, no matter whom you cite, no matter what method you choose for your research.” Researchers such as Hunsinger (2005), Fuchs (2008), Hofkirchner et al (2007), suggest that ICTs-and-Society research should be considered as a transdiscipline. (more…)

Présentation powerpoint de mon séminaire "Digital Scholarship & Transdisciplinarité"

Je reviens tout satisfait de mon séminaire Transdisciplinarité et numérique à l’EHESS (Paris) ! D’abord un énorme merci pour tou(te)s les étudiant(e)s et intervenant(e)s qui – par leurs remarques – ont créé un échange vraiment passionnant. Voilà tout de suite la version .pdf de ma présentation. Plus loin, vous trouvez aussi les références bibliographiques des articles cités au cours de la séance.

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Les étudiants les chercheurs EHESS qui seraient intéressés à suivre les travaux du séminaire (surtout le wiki) peuvent s’inscrire ici : http://ent.ehess.fr. Il s’agit  de l’adresse de Moodle, la plateforme d’enseignement de l’Ecole. (more…)

Dix thèses sur la transdisciplinarité

Vendredi 20 novembre 2009 à 13h aura lieu à l’EHESS (salle 1, 105 bd Raspail, Paris) la première séance du séminaire Pratiquer la transdisciplinarité dans la discipline. Pour la troisième année consécutive, en collaboration avec Claude Fischler, j’anime ce séminaire dans le cadre des activités d’enseignement du Centre Edgar-Morin. Pour 2009-2010 nous nous sommes donnés pour objets les défis que pose à la recherche universitaire l’essor des technologies de l’information et de la communication (” Les sciences sociales au prisme des usages numériques “).

Le séminaire naît d’un long travail de réflexion entamé par E. Morin même dans son ouvrage Science avec conscience (1982) et finalement abouti à une approche ” post-idéologique ” des recherches à la charnière des disciplines établies. Le document Dix thèses sur la transdisciplinarité, dont vous pouvez télécharger la présentation .pdf, résume le travail de réflexion effectué dans le cadre de notre séminaire. Il représente aussi une excellente introduction pour les travaux à venir – c’est pourquoi nous en proposons la lecture pour les intervenants et les auditeurs du séminaire.

dixthesestransdisciplinarite

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Soirée-débat "Science et Art"

L’émission radiophonique Recherches en cours en collaboration avec le centre d’art et de recherche Betonsalon, organise une soirée-débat consacrée à la relation entre Art&Science.

Intervenants: Monique Sicard (CNRS, spécialiste des rélations entre Art et Science), Emmanuel Rebus (Artiste/Mathématicien), Eduardo Kac (plasticien du vivant) et Gérard Azoulay (directeur de l’Observatoire de L’espace du CNES) dans le studio-radio éphémère réalisé par le collectif  Marcello&Fils.

Lundi 9 novembre 2009
18h30-23h30
Betonsalon
9 esplanade Pierre Vidal-Naquet
Halle aux Farines – Campus PRG
75013 Paris, France

Présenté au Paris Atopic Festival le premier film machinima de l'histoire du cinéma

Hier a eu lieu la soirée de gala de l’Atopic Festival, à la cité de Sciences et de l’Industrie de Paris. Sous la coupole de la Géode on a assisté à la remise des prix pour la Fête du Machinima. A signaler L’Hôtel Episode 1 de Benjamin Nuel (court-métrage surréel et spirituel, premier lauréat du prix) et The body is obsolete de Chantal Harvey et Stelarc (troisième classé, un remix de certains des thèmes affectionnés par le créateur australien).

Atopicfestival

Mais le clou de la soirée a été sans conteste la projection du film Volavola (« Envole-toi ») du réalisateur italien Berardo Carboni. Il s’agit du premier long-métrage en machinima, entièrement réalisé avec des « acteurs virtuels ». Et je dois avouer que j’ai été positivement impressionné par le film que – en dépit de certaines limitations du moyen technique – j’ai trouvé particulièrement réussi. D’abord parce qu’il s’appuyait sur un scénario solide : les histoires de vie de 5 couples dont les destins se croisent. Ensuite parce qu’il n’a pas peur de s’attaquer à des questions difficiles (le suicide, la dépression chez les personnes âgées). Et encore parce que le fait de tourner en Second Life et en indépendant avec un budget très limité (130000 euros, quand même) a permis à Carboni di réaliser ce film sans avoir à se confronter aux fléaux objectifs (la météo quand on tourne en extérieur, le catering, les techniciens en grève, etc.) ou relationnels (conflits personnels avec les acteurs, divergences artistiques avec les producteurs…) qui accablent toute production actuelle et qui souvent font échouer un film.

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Et Carboni de déclarer : « L’idée m’est venue après une expérience comme réalisateur d’un film pour la télé. La pression de la part des producteurs, c’était un truc de malades ! Ils m’ont fait chier sur tout, même sur la musique… ». Bien sûr, surtout dans le contexte du cinéma italien, écrasé par le Berlusconisme ambiant, ce film prend une valeur de manifeste. Le manifeste d’une avant-garde de réalisateurs machinima que des initiatives comme l’Atopic Festival documentent et aident à grandir. Certes, il y a une dimension d’expérimentation qui n’est pas négligeable. Certaines imperfections, certaines ingénuités sont inévitables dans à un long-métrage qui est le premier de son genre. Et d’ailleurs, dans le panorama contemporain du septième art italien, on pardonne bien la rigidité du jeu d’acteurs ou le montage un peu brutal des films de Nanni Moretti. Pourquoi ne pas les pardonner aussi à Berardo Carboni et à ses avatars ?

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Love – the Swiss way: sociologists want to "optimize the marriage market"

ResearchBlogging.org
Cao, N., Fragnière, E., Gauthier, J., Sapin, M., & Widmer, E. (2010). Optimizing the marriage market: An application of the linear assignment model European Journal of Operational Research, 202 (2), 547-553 DOI: 10.1016/j.ejor.2009.06.009

A lifetime ago – when I was still a university student in Italy – I bumped into an old article discussing marital matters in what for me was a very unusual way: modelling the utility functions of two partners getting intimate in bed (an occupation evocatively referred to as “activity X”…hummm!). “When love exists”, the author maintained, “each spouse’s marginal utility from x depends on both one’s own and one’s spouse’s consumption of hours in bed” (Hoffman, 1977).

Utility functions doing the nasty

Utility functions doin' the nasty (circa 1977)

If I indulge in reminescence here, it’s only to suggest that, after having spent my formative years dealing with such weirdness, the article I deal with today, published by the European Journal of Operational Research, shouldn’t come as a surprise. And yet, I’m still a little startled when I read of someone adopting a mathematical approach to marriage. Don’t get me wrong. I’m not saying that all mathematical approaches to social phenomena should be rebuked. I’m not that kind of person. Please allow me to develop on this.

Eric D. Widmer, a professor at the department of Sociology of the University of Geneva, and his team have produced an interesting research about optimizing the chances of finding the right partner. Based on a representative and longitudinal sample of 1074 Swiss couples (cohabiting and married), they estimated various objective functions corresponding to age, education, ethnicity, and previous divorce experience.

To be more precise:

  1. Evidence suggests that the soundest couples are those where the husband is 5 years older than his wife – the appeal of a mature man, I suppose. Or maybe, the charms of a younger woman to an older man, who knows…
  2. Successful couples show also another feature: wives have a higher level of education than their husbands. Definitely the charms of a young and smart Swiss woman play a role there… Or maybe some rigidities of the Swiss labour market which doesn’t seem to encourage women’s labour force participation to the same level as other developed countries. Or at least, didn’t seem back in 1999, when the family survey data started to be collected.
  3. Moreover, the couples less prone to divorce are those where both partners haven’t been through divorce before. The hypothesis is that those who never experienced divorce don’t know their ways around lawyers and paperwork, thus displaying a higher level of aversion for this uncertain course of action.
  4. Last but not least, the most successful couples are those where both partners are of Swiss nationality. Cultural homogamy triumphs! In your face, neighbour who married a hot Brazilian woman that left you after two years of love and torrid sex because she could not stand eat fondue with your friends in a ski resort every goddamn weekend! (This last bit, might or might not actually be in the article…).

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